Labels et certifications pour les bâtiments tertiaires : comment y voir clair ?

Rédigé par

Deepki SAS

11521 Dernière modification le 13/07/2017 - 13:01
Labels et certifications pour les bâtiments tertiaires : comment y voir clair ?
S’il y a bien une chose qui ne manque pas dans le secteur du bâtiment, ce sont les labels et les certifications. Il est même très facile de s’y perdre ! Pour vous aider à vous y retrouver, voici un panorama des principaux acteurs.

 

BBCA (Bâtiment bas carbone)

 Appliqué depuis l’été 2016, le label BBCA a pour vocation de valoriser l’ensemble des démarches bas carbone d’un bâtiment, tertiaire ou résidentiel. Il repose sur un « score », déterminé par 4 types de performances :

  • la construction (mixité des matériaux, conception…) ;
  • l’exploitation (les énergies utilisées, la présence d’ENR…) ;
  • le stockage carbone ;
  • l’économie circulaire (recyclage de matériaux, mutualisation des espaces…).

Il peut être délivré à la conception du bâtiment, comme à sa livraison, seul ou accompagné d’une certification d’ouvrage. 

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Bepos (Bâtiment à énergie positive)

Proposé par Effinergie, le label Bepos est accessible à tous les bâtiments soumis à la RT 2012. Il vise la valorisation des démarches de récupération d’énergies au sein des programmes immobiliers étudiés. Il s’obtient après un bilan en énergie primaire non renouvelable en trois étapes :

  • une collecte des consommations d’énergie finale, entrantes et sortantes
  • un passage en énergie primaire non renouvelable ;
  • un bilan des énergies primaires non renouvelables.

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E+C- (Bâtiments à énergie positive & réduction carbone)

Le label E+C- est le plus récent de notre liste. Ses premières certifications ont en effet été accordées en mars 2017 ! S’appuyant sur le permis de construire, il comporte deux critères : l’optimisation de l’utilisation des énergies, et le bilan carbone du bâtiment. Son objectif ? Permettre au maître d’ouvrage de « choisir la combinaison adéquate en fonction des spécificités du territoire, des typologies de bâtiments, et des coûts induits ».
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HQE (Haute qualité environnementale)

En France le label HQE est sans doute le plus connu de tous. Il est aussi l’un des plus anciens, puisqu’il a été créé dans les années 1990 ! Il s’applique aux exigences environnementales et énergétiques, définies lors de la mise en place du projet, pour les bâtiments neufs comme pour les rénovations. Il a récemment été décliné en HQE tertiaire « Bâtiment durable », avec quatre engagements et douze objectifs, permettant d’obtenir une vue d’ensemble sur les performances des programmes étudiés.

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LEED (Leadership in Energy and Environmental Design)

Proposé par le Conseil du bâtiment durable du Canada (CBDCa), le LEED (Leadership in Energy and Environmental Design) est l’une des références mondiales de la certification. Son objectif ? Permettre de « concevoir, construire, gérer et évaluer les bâtiments à haute performance ». Il repose sur quatre niveaux : certifié, argent, or et platine. Quoique très répandu en Amérique du Nord, il reste pourtant assez confidentiel en France.
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BREEAM (BRE Environmental Assessment Method)

Un des autres « géants » de la certification dans le monde. Il intègre de nombreux critères, permettant aux constructeurs de s’assurer de proposer un bâtiment à l’impact environnemental réduit. Comme ses homologues français (HQE) et canadien (LEED), la certification BREEAM existe pour les bâtiments neufs, les rénovations et les bâtiments en exploitation.
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WELL

Le label WELL est particulier : il n’est pas centré sur le bâtiment, mais sur le bien-être de ceux qui s’y trouvent. Pour cela, il prend en compte un grand nombre de critères :

  • la qualité de l’air ;
  • les activités proposées ;
  • l’exposition aux toxiques ;
  • la ventilation ;
  • le bruit ;
  • la température ;
  • la localisation…

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Arrivé depuis peu sur le marché français, il séduit les propriétaires immobiliers qui souhaitent remettre l’occupant au centre de leurs préoccupations.

 

Pour aller plus loin : Baromètre de l’Observatoire de l’immobilier durable (OID) : il donne la température ! 

 

 

Article publié sur Deepki Datanergy
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